
nouvel entretien

« Tu marcheras ici, oui, c’est ici, sur ce sol étranger, que tes pas laisseront leurs traces. Car les traces, comme les hommes, ont leurs dispositions secrètes, tu verras, sur le sable même, sur le sable surtout, une trace peut en rejoindre une autre. C’est l’impérissable, l’inaltérable magie propre aux traces, leur mystérieuse alchimie, c’est l’ineffable affinité des traces. »
G. Tenenbaum
« Tu marcheras ici, oui, c’est ici, sur ce sol étranger, que tes pas laisseront leurs traces. Car les traces, comme les hommes, ont leurs dispositions secrètes, tu verras, sur le sable même, sur le sable surtout, une trace peut en rejoindre une autre. C’est l’impérissable, l’inaltérable magie propre aux traces, leur mystérieuse alchimie, c’est l’ineffable affinité des traces. «
G. Tenenbaum
Samuel est écrivain, spécialisé dans l’écriture de biographies imaginaires. À la mort de son père, il récupère une boîte renfermant les souvenirs de son père. Ce faisant, il devient l’héritier de sa mémoire.
Ce roman, prix Nobel en 1954, n’a peut-être jamais été plus actuel.
Jean-Noël Liaut fait le pari de nous donner à voir Warhol sans tomber dans l’éternel débat du génie ou de l’imposteur. Il livre les faits, retrace petit à petit le chemin parcouru sans compromis, sans parti pris.
Des amis, nous en avons de toutes les sortes, de toutes les formes et de toutes les couleurs. Certains sont aimables. D’autres, grognons. Certains n’arrêtent pas de bavarder. D’autres aiment qu’on les laisse tranquilles…
A lire en toutes saisons
On se marre, on s’émeut, au fil de cette savoureuse galerie de portraits. Le ton est juste, sans pathos, l’analyse toute subtile de ce sentiment étrange que celui de vieillir, de la peur de la mort, de la crainte de l’hospice. Sous une plume tendre, fine, rilleuse, bouleversante, Jean Anglade réussit une merveille.
Après le succès du « Divan de Staline », Baltassat est de retour avec un roman érudit, exigeant mais ô combien passionnant: « La tristesse des femmes en mousseline ».
A l’heure où certains veulent effacer le passé pour ne plus éclairer le présent, Bret Easton Ellis convoque le conservatisme pour obliger, avec « White », à penser et d’abord contre nous-même.
Fabuleux roman que celui de Christoph Ransmayr, sans doute le plus grand auteur autrichien contemporain.
Pour les accrocs de Londres, les Addicts de l’East End, les inconditionnels de la cité de Dickens… voici un livre IN-DIS-PEN-SABLE… une biographie.
Dans un style sobre, servit par une plume pudique, jamais larmoyante, « L’ami retrouvé », à la fois touchant et émouvant, réveille chez le lecteur l’intemporalité de l’horreur… Avec en filigrane, cette interrogation: Et nous, qu’aurions-nous fait?