Le plus court chemin | Antoine Wauters
Antoine Wauters lie l’écriture à la fin de l’enfance, entreprenant une plongée vertigineuse vers son passé.
Antoine Wauters lie l’écriture à la fin de l’enfance, entreprenant une plongée vertigineuse vers son passé.
Ce roman s’inscrit superbement dans l’œuvre de Jacqueline Harpman. L’immense écrivaine belge disparue en 2012 a construit un travail littéraire résolument féministe, à une époque où le mouvement ne ressemblait en rien à ce qu’il est de nos jours. L’auteure s’y engage dès ses premières parutions à la fin des années 50, avec finesse et élégance.
Brigitte Giraud emmène le lecteur au bout de la terrible réflexion qu’elle mène depuis l’accident de moto qui a coûté la vie à son mari. Quel a été l’enchaînement des événements?
Samuel est écrivain, spécialisé dans l’écriture de biographies imaginaires. À la mort de son père, il récupère une boîte renfermant les souvenirs de son père. Ce faisant, il devient l’héritier de sa mémoire.
La vie de la communauté s’articule autour de l’école maternelle, chargée du passé de dizaines d’enfants aujourd’hui absents. Dans ces locaux tout est petit, à l’image des êtres qui les peuplaient. Tout ici tourne autour du souvenir des enfants perdus, sur lequel les parents endeuillés veillent tranquillement. Ils chérissent et maintiennent en vie la mémoire de ces êtres si chers à leur cœur.
Reclus dans la montagne, un père et son jeune fils se retrouvent seuls suite à un drame. Formant désormais un duo imprévu, ils devront s’apprivoiser. Une expédition forcée les mènera à un point de non retour.
Le monde bruisse à la veille du grand chaos qu’engendrera la première guerre mondiale. Jeanne est une jeune femme idéaliste issue d’un milieu bourgeois dans lequel elle ne se reconnait pas. Militante courageuse et déterminée, elle réussit contre toute attente à vivre selon ses propres choix, ce que ne laissait pas présager sa condition de femme.
Ce roman, prix Nobel en 1954, n’a peut-être jamais été plus actuel.
Amadou est Guinéen, enrôlé dans l’armée française pour faire la guerre en 1914. À la fin de la guerre, il découvre la société civile française, évoluant dans un environnement rural rempli de préjugés envers ceux qu'on appelait les "tirailleurs sénégalais." L'auteur replace cette histoire dans son contexte à travers des écrits de l'époque. Édifiant.
Au crépuscule de sa vie, Marie se raconte, se libère de son passé, permettant à sa fille de se connecter au sien. Une vie d'un autre temps. Un premier roman fort, intime et bouleversant.