Amadou est Guinéen, enrôlé dans l’armée française pour faire la guerre en 1914. À la fin de la guerre, il découvre la société civile française, évoluant dans un environnement rural rempli de préjugés envers ceux qu'on appelait les "tirailleurs sénégalais." L'auteur replace cette histoire dans son contexte à travers des écrits de l'époque. Édifiant.
Au crépuscule de sa vie, Marie se raconte, se libère de son passé, permettant à sa fille de se connecter au sien. Une vie d'un autre temps. Un premier roman fort, intime et bouleversant.
La maltraitance des enfants placés en institution scolaire ou religieuse a fait couler beaucoup d’encre. Maud Simonnot traite le sujet avec délicatesse, d’une écriture franche et belle.
Philippe Besson démontre cette fois encore son redoutable don d’observation dans ce roman se déroulant à huis clos, dans le décor d’un train de nuit.
Annie Lulu tient toutes ses promesses avec ce deuxième roman. Sur fond de conscience féministe et écologique, l’auteure nous plonge au sein d’une famille tanzanienne qui donne naissance depuis des générations à des femmes fortes et avides de liberté.
Ce roman autobiographique semble une fois encore servir de thérapie à l’auteur qui toute sa vie a tenté de guérir de la « tristesse abyssale » qui l’habite par deux moyens différents : écrire et rouler à vélo.
Alors qu’Ada a fait le choix radical d’éliminer de sa vie les hommes qui y étaient de passage, elle se retrouve dévorée par une passion dévastatrice. C’est la fièvre que l’on retient de ce roman incandescent, qui place la femme au centre de son propre désir.
C’est la dérive d’un homme aux prises avec ses démons et ses fantômes, reclus dans un univers aseptisé, en proie à ses angoisses. Lorsqu'il apprend la disparition de celle qu’il a aimée, quelque chose s’éveille en lui. Il quitte son semblant de vie et fait le choix de la rue, pour oublier.
Orphelin de père, Joseph vit dans l’amour de sa mère et de sa grand-mère dans un quartier pauvre de Paris dans les années vingt. Lorsque sa mère meurt, il tente comme il peut de veiller sur sa grand-mère,mais la séparation est inéluctable: elle est emmenée à l’hospice, lui devient pupille de la Nation. Le parcours des années qui suivent est un véritable enfer.
Ce récit plein de justesse, à l’équilibre délicat, est celui d’un éternel enfant. Il ne parle pas, ne se déplace pas mais va définir la route de chacun de ses frères et sœurs.