Alors qu’Ada a fait le choix radical d’éliminer de sa vie les hommes qui y étaient de passage, elle se retrouve dévorée par une passion dévastatrice. C’est la fièvre que l’on retient de ce roman incandescent, qui place la femme au centre de son propre désir.
C’est la dérive d’un homme aux prises avec ses démons et ses fantômes, reclus dans un univers aseptisé, en proie à ses angoisses. Lorsqu'il apprend la disparition de celle qu’il a aimée, quelque chose s’éveille en lui. Il quitte son semblant de vie et fait le choix de la rue, pour oublier.
Orphelin de père, Joseph vit dans l’amour de sa mère et de sa grand-mère dans un quartier pauvre de Paris dans les années vingt. Lorsque sa mère meurt, il tente comme il peut de veiller sur sa grand-mère,mais la séparation est inéluctable: elle est emmenée à l’hospice, lui devient pupille de la Nation. Le parcours des années qui suivent est un véritable enfer.
Ce récit plein de justesse, à l’équilibre délicat, est celui d’un éternel enfant. Il ne parle pas, ne se déplace pas mais va définir la route de chacun de ses frères et sœurs.
Simon est psychanalyste. Il a dédié sa vie à l’écoute des autres. Un métier de silence, pour provoquer les mots sur le divan, « la profondeur tue de toute une existence ». Il part seul, à la recherche de sa propre parole. Quel lieu autre que le Japon, pour accueillir son besoin d’éloignement ?
C’est l’histoire d’une double quête: celle d’un astronome mandaté par Louis XV pour observer une éclipse solaire, et deux siècles et demi plus tard, par l’intermédiaire d’un télescope oublié dans un placard, celle d’un agent immobilier en manque d’exaltation, qui aurait bien besoin d’un nouveau départ.
Ce premier roman est une formidable immersion dans le monde de l’enfance à travers la pensée d’un garçon de dix ans en vacances avec sa grand-mère sur la côte normande. Le récit se passe entre rêves, souvenirs et réalité.
L'errance identitaire de deux frères Algériens nés en France, en proie à une guerre intérieure: celle de leurs racines entremêlées.
Roman OVNI, à mi-chemin entre Lewis Carroll et Boris Vian, illustrant superbement l’incapacité de l’être humain à avancer sans amour.
Dominique de Saint Pern s’attache dans ce portrait des jeunes années d’Edmonde Charles-Roux à nous faire découvrir le parcours d’une jeune fille insouciante devenue femme de convictions.