Charles baudelaire

Lu par Jean-Philippe ALTENLOH

Baudelaire. Charles Baudelaire. S’il est un homme, un poète, dont l’esprit et l’œuvre se révèlent nécessaires aujourd’hui, c’est Baudelaire. Charles Baudelaire. Car, dans une ère bruyante, où l’immédiateté a supplanté la lenteur, où la quantité à détrôné la qualité, LUI, érige la perfection en art, même si celle-ci demande du temps. Son œuvre oblige à une certaine langueur douce, rêveuse, violente parfois. Lorsque vous vous y abandonnez les mots viennent à vous, révélant une vision du monde où la nature de l’individu n’est pas muselée par « La dictature du nombre », étouffée par le masque bienveillant d’une fausse liberté, mais révélée dans sa brillance et sa complexité. Car la LIBERTE, pour Baudelaire, n’est pas une façon de vivre mais bien le BUT de la vie. Avec la BEAUTE en étendard, il creuse les sillons d’une existence sans interdit, s’arrogeant le droit de déplaire et de s’opposer, dans la gloire où le déshonneur, dans la richesse où la misère. Et c’est là que se situe sa grandeur: avancer, toujours, droit, la tête haute, sans rien se refuser, avec ou contre le PROGRES. Car, « Il ne peut y avoir de progrès (vrai, càd moral) que dans l’individu et par l’individu », dit-il.  

Lisez donc Baudelaire. Charles Baudelaire. Découvrez-le. Plongez dans ses poèmes, qu’ils soient en vers ou en prose. Embrassez son siècle avec lui et vous comprendrez mieux le nôtre. « Enivrez-vous », écrit-il en février 1864, « de vin, de poésie ou de vertu… pour n’être pas les esclaves martyrisés du Temps ».

Didier Debroux

Lu par Jean-Philippe ALTENLOH

Comédien belge. Sorti du Conservatoire Royal de Bruxelles avec un premier prix en art dramatique en 1983, il se produit sur les principales scènes bruxelloises, le Rideau de Bruxelles, le Théâtre Royal du Parc, le Théâtre Royal des Galeries, la Comédie Claude Volter,..En 1999, il crée un spectacle d'après un monologue de Pascal Vrebos «Crime magistral ou L’homme descend du songe».